«Ça change rien ! s’exclame Jawad, gérant d’un snack en centre-ville. Si Ben Ali veut vraiment que les gens arrêtent de manifester, il faut qu’il baisse les prix comme en Algérie. Tout est trop cher ici : le pain, les tomates, l’essence… Tout a augmenté. S’il ne baisse pas les prix, il faut qu’il parte», |