Le tourisme de masse
Le tourisme de masse apporte des flots de devises étrangères à des pays qui ne disposent pas toujours de nombreuses ressources. L’Egypte, la République Dominicaine ou encore certaines régions d’Espagne en bénéficient de façon cruciale pour leur développement économique ; cela crée de plus de nombreux emplois pour les populations locales.
Cependant, les touristes consomment énormément d’eau et d’autres ressources naturelles (en zone tropicale, d’après des données ministérielles de 2005, ils en consomment en moyenne 100 litres par jour contre 27 par jour et par habitant), ils produisent de nombreux déchets, et leur accueil nécessite la construction d’infrastructures qui dénaturent le paysage et qui sont parfois elles-mêmes destructrices pour l’environnement. 400 000 touristes étrangers sont attendus en Afrique du Sud pour le Mondial 2010.
Comment faire cohabiter la nécessaire capacité d’accueil d’un pays qui espère bénéficier économiquement de la compétition (quand bien même l’expérience montre que cela ne soit pas garanti), et la responsabilité vis-à-vis de l’environnement, du patrimoine, des populations et de leurs cultures ? Les acteurs de la Coupe ont-ils pleinement conscience de ces enjeux ?

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Le tourisme de masse : une malédiction pour le Sud ? Jean-François Rial PDG de Voyageurs du monde, et Emeric Fisset Editeur de Transboréal, écrivain, aventurier du Grand Nord, en débattent sur Libération.fr



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