Le président américain et sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, ont expliqué que l'accord avec les Russes offrait une sorte d'exemple à suivre pour des pays comme l'Iran et la Corée du Nord. Selon cette logique, les Etats-Unis, en restaurant leur autorité morale par un geste de désarmement, gagneraient en capacité à entraîner les pays proliférants vers le dialogue et la négociation. Cet argument ne convainc pas tout le monde. La diplomatie française, pour sa part, conteste la validité du lien fait entre désarmement et non-prolifération. Elle tire argument notamment de la dissémination de l'arme atomique (Inde, Pakistan, Corée du Nord) intervenue après les accords de désarmement des années 1990.