Jugez-en d’après les vues satellites de certains stades (
ici, là ou
là) : les sommes investies pour rénover ou construire les infrastructures sportives ont été considérables. Mais ça ne s’arrête pas là. En effet, si mettre aux normes un stade est une chose, en permettre l’accès en est une autre. Par exemple, en 2006, les collectivités locales et le gouvernement allemands ont dépensé 250 millions d’Euro dans les moyens de transports munichois. Il en va de même pour l’Afrique du Sud, pays hôte de la Coupe du Monde de football 2010, où le gouvernement a prévu de dépenser presque
300 millions d’Euro pour l’aménagement des stades, et environ
1 milliard d’Euro dans le développement d’un réseau ferroviaire capable de relier les grandes villes du pays.
D’après le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement, les émissions de carbone du Mondial seront plus de deux fois supérieures à celles des Jeux Olympiques de Pékin. Il est nécessaire de prendre en compte dans ce bilan la construction des stades, leur entretien, ainsi que les coûts indirects (logistique, déchets créés, etc). La FIFA et le pays hôte ont-ils mis tout en œuvre pour réduire l’empreinte de ces investissements ? Est-il possible de faire mieux ?
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Un article à ce sujet :
L'Afrique du Sud tente de «verdir» la Coupe du monde 2010 de football, grâce à une série d'initiatives localisées qui peineront à contrebalancer les énormes émissions de gaz à effet de serre de cette compétition au bout du monde...
Cyberpresse.ca