Le démantèlement des navires

    Les pérégrinations héroï-comiques des restes du porte-avions Clémenceau furent le déclencheur le plus certain dans l’opinion des décideurs politiques de la nécessité de mettre en place en France une filière de démantèlement des navires. L’absence de mesures de protection de l’environnement et des travailleurs rend les ferrailleries indiennes, pakistanaises et bengalis bien plus concurrentielles que ce que la France pourrait parvenir à créer. Cependant, le traitement de certains produits toxiques tels que l’amiante exige que la France soit capable de fournir ce type de service ; nous disposons de sites tels que celui de Bassens (à Bordeaux) et de l’arsenal de Brest, qui pourraient être utilisés relativement facilement pour de telles opérations.
Demeure le problème du financement des activités : par cotisation annuelle pour les navires privés ? Par un fond européen reposant sur des taxes portuaires pour les navires de commerce ? D’après le Comop 2, il faudra de toute façon ouvrir la filière à d’autres équipements (industriels, automobiles…) pour atteindre un tonnage de rentabilité.
Cela dépendra de plus du cours des métaux : si ceux-ci venaient à chuter, pour quelque raison, les opérateurs du sous-continent indien maintiendraient mieux leur compétitivité, et il deviendrait encore plus tentant pour les propriétaires de bateaux de passer outre le recyclage.
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