Le tourisme de masse, c'est la rapidité avant la durabilité

Lorsqu'un pays, généralement en voie de développement, choisit de développer un gigantesque complexe d'hôtels, de routes et d'aéroports pour faire place au tourisme de masse, il fait un choix de facilité permettant de faire rentrer des devises étrangères aisément dans un contexte dans lequel c'est autrement difficile de le faire. Ce développement est réalisé en grande partie par des entreprises enthousiastes à l'idée des profits rapides qu'elles peuvent réaliser, mais:
- ce développement ne se répercute pas ou peu sur l'infrastructure du pays hôte, et permet donc difficilement un "décollage économique" autonome des flux de touristes (si le prix du baril monte énormément et décourage les voyages, par exemple, l'économie du pays cible flanche immédiatement)
- le personnel recherché n'est généralement pas très qualifié, cette économie ne suscite donc pas de dynamique sur le long terme pour la société cible
- enfin, les dégâts entraînés par l'industrie touristique de masse (construction de barres d'hôtels dans des espaces à haute valeur écologique, déversement de nombreux déchets dans la nature, etc) allongent d'autant le trajet qu'il faudra ensuite emprunter pour tenter de rendre "durable" ce développement, ce qui réduit d'autant l'incitation pour le pays à l'emprunter.
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